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  LE TIBET ET LES PARCS NATIONAUX CHINOIS







 
 
Lhasa 
 
Lhassa, capitale du royaume du Tibet depuis le XVIIe Siècle sous le règne théocratique du Dalaï Lama Lozang Gyatso, est actuellement la capitale de la région autonome chinoise du Tibet, appelée plus couramment région autonome du Tibet, bien qu'elle ne couvre qu'environ la moitié du Tibet historique. Sa population était d'environ 120 000 habitants en 2006 (200,000 avec la périphérie). Toutefois les sources chinoises et tibétaines divergent à ce sujet et certains estiment que la ville compterait en fait plus de 200,000 habitants. La ville s'est développée au pied du mont Gephel. 
 
Le palais du Potala, ancien palais du Dalaï Lama, chef de l'État antérieurement à l'administration du Tibet par la Chine, et le palais de Norbulingka sont classés au patrimoine mondial par l'UNESCO. 
 
D'anciens documents et inscriptions tibétaines pré-bouddhiques mentionnent l'appellation « Rasa », littéralement « la terre des chèvres » ou le "lieu entouré" (par une enceinte de montagnes). L'installation du bouddhisme aurait converti cette appellation en « Lhassa » signifiant « La terre des dieux »(Lha = déité, Sa = terre, sol. 
 
Histoire 
 
La légende raconte que le second empereur tibétain Songtsen Gampo (Srong-brtsan Sgam-po) a fait de Lhassa sa capitale. 
 
La cité s'est élevée et a acquis de l'importance avec l'appui de trois vastes monastères Gelugpa par Tsong-kha-pa et ses disciples au XVe siècle. Ces trois monastères sont Ganden, Sera et Drepung. 
 
Le cinquième Dalaï Lama, Lobsang Gyatso (Blo-bzang-rgya-mtsho) (1617-1682), a conquis le Tibet et a déplacé le centre administratif à Lhassa. Il y a commencé l'édification du Potala qui se terminera quelques années après sa mort. Durant cette période, Lhassa a acquis son statut de capitale politique du Tibet. 
 
En mars 2008, des manifestations de moines tibétains débutent à Lhassa et s'amplifient pour gagner tout le pays, entrainant une répression violente de la Chine et des réactions de la scène internationale. 
 
Situation géographique 
 
Située sur le plateau du Tibet, au fond d'une vallée entourée de montagne, son altitude de 3 650 m en fait l'une des villes les plus élevées au monde. Les montagnes entourant la ville s'élèvent à 5,000 m. La ville est longée par la rivière Kyi, qui traverse les montagnes Nyainqentanglha, et s'étend sur 315 km avant de se jeter dans le Brahmapoutre. 
 
Climat 
 
Le climat est de type montagnard avec influence de la mousson. Les températures moyennes pour la ville de Lhassa vont d'environ -2 °C pour le mois le plus froid à 15 °C pour le mois le plus chaud, avec une moyenne annuelle de 6,2 °C, et la pluviométrie y est de 420 mm. Les hivers sont très secs et la quasi totalité des précipitations ont lieu en été lorsque les perturbations du sud-est asiatique liées au phénomène de la mousson parviennent plus ou moins atténuées jusque dans les hautes vallées du Tibet. Lhassa bénéficie d'un climat très ensoleillé avec environ 3,000 heures d' ensoleillement par an. 
 
 
LE JOKHANG ET LE BARKHOR 
 
Vidéo 4minutes 25 sec.  
 


 
 
L e Barkhor, est un secteur de rues étroites et un carré public à proximité du temple du Jokhang à Lhassa, Tibet. 
 
Le Barkor était le lieu de circumabulation bouddhiste le plus populaire pour les pélerins et les habitants de Lhassa. La marché faisait un kilomètre de long et entourait le Jokhang, l'ancienne siège de l'Oracle d’état de Lhassa appelé le Monastère de Muru Nyingba, et des maisons traditionnelles tibétaines. Il y avait quatre grands brûleurs d'encens (sangkangs) aux quatre points cardinaux, avec de l'encens brûlant constamment, pour le Jokhang. La plupart des anciennes rues et bâtiments ont été démoli récemment et remplacé par des rues plus larges et de nouveaux bâtiments. Ces modifications auraient été réalisées par les autorités chinoises pour mieux contrôler les manifestants qui pouvaient échapper aux balles de la police.. 
 
Devenu touristique dans les années 80, le quartier du Barkhor a été le lieu de manifestations de moines et nonnes tibétaines pour demander la liberté au Tibet. C'est là que furent notamment arrêtés Ngawang Sangdrol, Phuntsog Nyidron et Ngawang Phulchung, lors de leurs manifestations. Durant les Troubles au Tibet en 2008, une manifestation s'y est déroulée le 11 mars, et après que des moines furent frappés à coups de matraque par les forces de l'ordre, des émeutes ont éclaté à Lhassa et des bâtiments du Barkhor ont brûlés. 
 
Temple de Jokhang 
 
Le Jokhang, aussi appelé le Temple de Jokhang ou le Monastère de Jokhang, est le premier temple bouddhiste au Tibet. C'est un centre spirituel de Lhassa, et probablement l'attraction touristique la plus célèbre de Lhassa avec le palais du Potala. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO dans l'« ensemble historique du palais du Potala ». 
 
Histoire 
 
Le Temple de Jokhang, le premier temple bouddhiste au Tibet, fut construit par le roi tibétain Songtsen Gampo au début de l'année 639 pour fêter son mariage avec la princesse Tang chinoise Wencheng, une bouddhiste. Il fut, avec le Ramoché, l'un des premiers temples construits à Lhassa au VIIe siècle ; il est l'un des plus vénérés de tout le Tibet car il abrite une statue du Jowo, représentant le jeune Bouddha qui aurait été sculptée de son vivant. Ce temple reste un centre de pélerinage bouddhiste depuis des siècles. Dans les derniers siècles, le complexe a été étendu et recouvre maintenant 25 000 mètres carrés. Le Jokhang fut construit en quatre temps, avec du chaume et des colonnes de bronze. Le style architectural s'inspirait à l'origine du vihara indien ; les extensions ultérieures ont introduit un mélange des styles indien, népalais, et tang. Sur le toit, deux daims encadrent une roue du dharma, symbole bouddhique. 
 
En 823, une stèle connue sous le nom de « Tablette de pierre de l’Unité du long Terme » fut érigée devant la porte principale du temple. Y sont inscrits les termes du traité d'alliance par lequel les deux souverains du Tibet et de la Chine sont convenus d'unir leurs royaumes ; celui-ci précise notamment : « Le Tibet et la Chine garderont les frontières qu'ils possèdent actuellement. Tout à l'est est le pays de la grande Chine, tout à l'ouest est le pays du grand Tibet. Désormais, de part et d'autre, il n'y aura ni hostilité, ni guerre, ni prise de territoire. » 
 
Des maisons anciennes proches du temple, pourtant protégées elles aussi par l'inscription au patrimoine mondial, et qui avaient été restaurées dans les année 1990 grâce à des financements et des équipes internationales, ont été détruites durant l'été 2002 à l'initiative des autorités de Lhassa pour faire place à des immeubles modernes. Pendant la révolution culturelle, le Temple de Jokhang avait subi lui aussi des dégradations. Il servit notamment de baraquements militaires et d’abattoir. Puis plus tard, il fut changé en hôtel pour officiels chinois. Depuis, il a été rénové. 
 
Pèlerinage 
 
Chaque jour, depuis le rétablissement de la liberté des cultes, après avoir franchi de hauts cols et venant parfois de très loin, de nombreux pèlerins accomplissent mètre par mètre leur chemin de prière autour du Jokhang, le lieu saint du vieux Lhassa. Ils progressent sur le circuit rituel en faisant des " kjangchag " : ces prosternations consistent à se jeter à plat ventre, à se relever et recommencer à l'endroit où les mains ou le front ont touché le sol. 
 
Source: Wikipedia
   
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Modifié en dernier lieu le 5.09.2010
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